Pourquoi l’allemand est en réalité plus simple que l’anglais (et comment j’ai découvert cette vérité cachée)

Allemand plus facile que l’anglais

 Quelle langue est plus facile, l'allemand ou l'anglais ?

Avouez… vous aussi vous avez peur de l’allemand ?

Si vous lisez cet article, c’est probablement que vous êtes fasciné par l’allemand… mais aussi un peu effrayé. Vous vous imaginez déjà buter sur des mots de quinze syllabes, vous perdre dans une grammaire labyrinthique, ou encore massacrer cette prononciation qui semble si « dure » à vos oreilles françaises.

Rassurez-vous : vous êtes en excellente compagnie.

La plupart d’entre nous ont grandi avec trois peurs tenaces concernant l’allemand :

  • Les mots interminables qui semblent sortir d’un manuel de chimie
  • La grammaire complexe avec ses fameux cas et déclinaisons
  • Cette prononciation « agressive » qu’on entend dans les films de guerre

Et si je vous disais que tout cela est un gigantesque malentendu ? Que l’allemand est en réalité plus facile que l’anglais une fois qu’on en comprend la logique ?

La révélation qui a tout changé : le témoignage de Bernadette

Il y a quelques mois, j’ai reçu un message qui m’a marqué. Bernadet Béa, du site sourire-sante-le-lien-inattendu.fr, m’a confié quelque chose d’étonnant :

« J’ai fait 7 ans d’allemand (école et lycée) et 30 ans après il reste des mots et la sonorité. Je ne l’ai jamais trouvé difficile mais plutôt plus facile que l’anglais car elle est logique et fluide quand on connaît les règles. »

Trente ans après ! Et cette impression que l’allemand est plus facile que l’anglais…

Cette révélation fait écho à ma propre expérience et à celle de nombreux apprenants que j’accompagne. Après des années à enseigner les deux langues, j’ai fini par comprendre pourquoi tant de personnes découvrent, souvent avec surprise, que l’allemand est plus facile que l’anglais à maîtriser réellement.

Pourquoi l'allemand est en réalité plus simple que l'anglais

Les 4 mensonges qu’on vous a racontés sur l’allemand

Mensonge n°1 : « Les mots allemands sont impossibles à retenir »

La réalité : L’allemand fonctionne comme un jeu de LEGO linguistique.

Prenons cet exemple qui terrifie souvent les débutants :

Allemand : Handschuhfach
Anglais : glove compartment
Français : Hand (main) + Schuh (chaussure/gant) + Fach (compartiment) = boîte à gants

Vous voyez ? En allemand, vous construisez le sens sous vos yeux : une « boîte » pour les « gants » des « mains ». En anglais, pourquoi « glove compartment » ? Il faut simplement mémoriser que « glove » signifie « gant » et « compartment » signifie « compartiment ». L’allemand vous donne les pièces du puzzle, l’anglais vous force à tout apprendre par cœur.

Mensonge n°2 : « La prononciation allemande est imprévisible »

La réalité : L’allemand est remarquablement phonétique.

Comparez ces mots troublants en anglais :

Anglais : though [ðoʊ] / tough [tʌf] / thought [θɔːt]
Français : Trois orthographes similaires, trois prononciations totalement différentes !

Maintenant en allemand :

Allemand : trinken (boire) / denken (penser) / lenken (diriger)
Français : Vous entendez exactement ce que vous lisez. La règle est stable.

Quand vous voyez « ch » en allemand, vous savez comment le prononcer. Quand vous voyez « ough » en anglais… bonne chance !

Mensonge n°3 : « La grammaire allemande est chaotique »

La réalité : L’allemand suit des règles fixes qui structurent la pensée.

Voici la règle d’or qui change tout : en phrase principale, le verbe conjugué est TOUJOURS en 2ème position.

Allemand : Heute trinke ich Kaffee.
Anglais : Today I drink coffee.
Français : Peu importe ce qui commence la phrase (Heute = aujourd’hui), le verbe (trinke) reste en 2ème position.

Allemand : Im Café trinke ich immer Kaffee.
Anglais : In the café I always drink coffee.
Français : Même principe : « Im Café » (1ère position), « trinke » (2ème position). Prévisible !

En anglais ? L’ordre peut varier, les auxiliaires apparaissent et disparaissent selon l’humeur…

Mensonge n°4 : « Les articles allemands sont aléatoires »

La réalité : Il existe des familles d’indices très fiables.

Les mots finissant par -ung, -heit, -keit, -schaft, -ei sont presque toujours féminins (die) :

Allemand : die Zeitung (le journal), die Freiheit (la liberté), die Möglichkeit (la possibilité)
Français : Une fois que vous connaissez ces terminaisons, vous devinez l’article !

En anglais, « the » partout. Pratique ? Oui. Mais cela ne vous aide pas à structurer votre pensée comme le font les articles allemands.

Les 5 super-pouvoirs de l’allemand (que l’anglais n’a pas)

Super-pouvoir n°1 : Le pouvoir WYSIWYG (« What You See Is What You Get »)

L’allemand vous dit exactement comment le prononcer. Fini les mauvaises surprises !

Allemand : Möglichkeit – vous prononcez exactement les lettres que vous voyez
Anglais : possibility – pourquoi le « i » de « possibility » ne se prononce-t-il pas comme dans « it » ?

Super-pouvoir n°2 : Le pouvoir GPS (la position du verbe comme boussole)

En allemand, la position du verbe vous guide dans la phrase comme un GPS :

Phrase principale : verbe en 2ème position
Allemand : Morgen gehe ich ins Kino.
Anglais : Tomorrow I go to the cinema.

Subordonnée : verbe à la fin
Allemand : Ich weiß, dass du morgen kommst.
Anglais : I know that you come tomorrow.
Français : Dans la subordonnée avec « dass », le verbe (kommst) file à la fin. Systématique !

Super-pouvoir n°3 : Le pouvoir LEGO (construire du sens)

Allemand : Wasserflasche (Water + Bottle = bouteille d’eau)
Anglais : water bottle (il faut connaître les deux mots séparément)

Allemand : Küchenfilter (Kitchen + Filter = filtre de cuisine)
Français : Vous créez du vocabulaire en assemblant des pièces que vous connaissez déjà !

Super-pouvoir n°4 : Le pouvoir RADAR (repérer l’essentiel)

Les noms allemands prennent une majuscule. Votre œil scanne instantanément l’information principale :

Allemand : Der Zug kommt in fünf Minuten.
Français : Zug (train) et Minuten (minutes) ressortent immédiatement

Super-pouvoir n°5 : Le pouvoir PATTERN (des modèles qui se répètent)

Les verbes séparables suivent TOUJOURS la même logique :

Allemand : anrufen (téléphoner) → Ich rufe dich an.
Allemand : aufstehen (se lever) → Ich stehe früh auf.
Français : Même mécanique : vous l’apprenez une fois, vous l’appliquez partout !

Une journée à Berlin : quand l’allemand est plus facile que l’anglais

Laissez-moi vous raconter l’histoire de Léa, une Française en voyage d’affaires à Berlin. Elle a toujours cru que l’allemand était plus difficile que l’anglais… jusqu’à cette journée révélatrice.

Oberbaum Brücke an der Spree in Berlin

8h00 – À la gare : la découverte des composés logiques

Léa cherche le distributeur de billets. Elle lit le panneau :

Allemand : Fahrkartenautomat
Anglais : ticket machine
Français : Fahrkarten (billets) + automat (machine automatique)

« Incroyable ! » pense Léa. « Je n’ai jamais vu ce mot, mais je comprends immédiatement : c’est la machine pour les billets ! »

En anglais, elle aurait dû connaître « ticket » ET « machine » séparément. En allemand, la logique du composé lui offre le sens sur un plateau.

Puis elle entend l’annonce :

Allemand : Der Zug kommt pünktlich an.
Anglais : The train arrives on time.
Français : Le verbe séparable « ankommen » se divise : « kommt » (2ème position) et « an » (fin de phrase)

Léa commence à voir un pattern…

10h30 – Au café : la règle V2 qui structure tout

Léa commande son petit-déjeuner. Elle observe et écoute :

Allemand : Heute bestelle ich einen Kaffee.
Anglais : Today I order a coffee.
Français : Peu importe le début (« Heute »), le verbe « bestelle » reste en 2ème position

Allemand : Weil es regnet, bleibe ich hier.
Anglais : Because it’s raining, I’m staying here.
Français : Dans la subordonnée « weil es regnet », le verbe va à la fin. En principale, retour au V2.

« C’est comme un code ! » réalise Léa. « Une fois qu’on connaît la règle, tout devient prévisible ! »

14h00 – Retrouvailles avec un collègue : les subordonnées prévisibles

Son collègue berlinois lui explique pourquoi l’allemand est plus facile que l’anglais :

Allemand : Ich glaube, dass Berlin eine spannende Stadt ist.
Anglais : I think that Berlin is an exciting city.
Français : Après « dass », le verbe « ist » file automatiquement à la fin

Allemand : Das Handschuhfach im Auto ist kaputt.
Anglais : The glove compartment in the car is broken.
Français : Hand + Schuh + Fach = transparent ! En anglais, pourquoi « glove compartment » ? Mystère…

16h00 – Shopping : les verbes séparables qui fonctionnent

Léa veut appeler sa famille :

Allemand : Ich rufe meine Familie später an.
Anglais : I’ll call my family later.
Français : « anrufen » → « rufe… an ». La particule se sépare, mais c’est systématique !

Elle demande l’heure d’ouverture du magasin :

Allemand : Wann macht das Geschäft auf?
Anglais : When does the shop open?
Français : « aufmachen » → « macht… auf ». Même principe !

« C’est un jeu d’enfant ! » s’exclame Léa. « Une règle, mille applications ! »

18h00 – Au musée : les indices de genre qui aident

Au musée d’art moderne, Léa lit :

Allemand : Die Ausstellung zeigt die Freiheit der Kunst und die Bewegung neuer Ideen.
Anglais : The exhibition shows the freedom of art and the movement of new ideas.
Français : Freiheit et Bewegung → automatiquement « die » ! Les terminaisons la guident.

21h00 – Le soir : phrases complexes mais claires

En réfléchissant à sa journée, Léa se dit :

Allemand : Ich weiß jetzt, dass ich morgen früh aufstehen muss, weil ich den Zug nicht verpassen will.
Anglais : I now know that I have to get up early tomorrow because I don’t want to miss the train.
Français : Longue phrase ? Oui. Mais ultra prévisible : « dass » et « weil » attirent leurs verbes à la fin

« Finalement, » conclut Léa, « l’allemand est plus facile que l’anglais… il suffit de connaître ses règles ! »

Un jour à Berlin

Testez par vous-même : 4 mini-défis de 2 minutes

Défi n°1 : Prononciation (ressentez la logique phonétique)

Lisez ces mots à voix haute et écoutez comme l’orthographe vous guide :

Allemand : Auto, trinken, freundlich, Zeitung, Möglichkeit
Français : Vous entendez exactement ce que vous lisez !

Maintenant essayez en anglais : tough, through, thought, cough, bough
Vous voyez la différence ?

Défi n°2 : Position du verbe (testez le pouvoir GPS)

Transformez ces phrases en commençant différemment, mais gardez le verbe en 2ème position :

  • Ich gehe morgen ins KinoMorgen gehe ich ins Kino
  • Wir trinken heute KaffeeHeute trinken wir Kaffee

Français : Peu importe le début, le verbe reste au poste !

Défi n°3 : Verbes séparables (maîtrisez la mécanique)

Complétez avec la forme correcte :

  • Ich _____ dich später _____. (anrufen)Ich rufe dich später an.
  • Wann ______ du morgen _____? (aufstehen)Wann stehst du morgen auf?

Français : Une fois compris, cela marche pour tous les séparables !

Défi n°4 : Créez vos composés (jouez avec les mots LEGO)

Avec Wasser (eau), Flasche (bouteille), Küche (cuisine), Filter (filtre), créez 3 mots composés :

  • Wasserflasche (bouteille d’eau)
  • Küchenfilter (filtre de cuisine)
  • Flaschenfilter (filtre pour bouteille)

Français : Vous créez du vocabulaire en temps réel !

Allemand vs Anglais : le match en toute honnêteté

Critère Allemand Anglais Gagnant
Prononciation/Orthographe Très phonétique, peu d’exceptions Nombreuses exceptions (tough/through/thought) 🇩🇪 Allemand
Logique grammaticale Règles fixes (V2, verbe final en subordonnée) Ordre variable, auxiliaires changeants 🇩🇪 Allemand
Courbe d’apprentissage Progression régulière grâce aux patterns Plateaux fréquents, exceptions à mémoriser 🇩🇪 Allemand
Sentiment de contrôle Règles prévisibles = confiance rapide Incertitudes permanentes (idioms, phrasal verbs) 🇩🇪 Allemand

Conclusion honnête : Une fois les règles de base acquises, l’allemand est plus facile que l’anglais à maîtriser réellement. L’anglais peut sembler plus simple au début (moins de cas, article unique), mais ses irrégularités et exceptions vous freinent à long terme.

Vos questions, mes réponses (FAQ de terrain)

« Mais est-ce vraiment plus facile pour un Français ? »

Oui, et voici pourquoi : nous, francophones, sommes habitués aux genres (le/la), aux accords, et aux règles grammaticales. L’allemand prolonge cette logique là où l’anglais l’abandonne. Nos cerveaux français sont déjà câblés pour ce type de fonctionnement !

« Combien de temps pour voir que l’allemand est plus facile que l’anglais ? »

En 1 à 2 semaines de pratique quotidienne (même 10 minutes), vous ressentirez déjà la différence. Le « déclic » arrive souvent vers le 5ème jour quand les patterns commencent à se connecter.

« Par où commencer concrètement ? »

Trois piliers dans cet ordre :

  1. La règle V2 (verbe en 2ème position en principale)
  2. Les familles d’articles (-ung, -heit/-keit = die)
  3. Les verbes séparables (principe de base)

« Et si je n’ai que 10 minutes par jour ? »

Parfait ! 10 minutes ciblées valent mieux qu’une heure dispersée. Concentrez-vous sur UN pattern par jour, testez-le avec 3-4 exemples, et observez-le dans de vrais textes.

Votre plan d’action des 7 prochains jours

Jours 1-2 : Les fondations (V2 + prononciation)

  • Lisez 5 phrases simples à voix haute quotidiennement
  • Pratiquez la règle V2 avec 3 phrases par jour
  • Objectif : Sentir la prévisibilité allemande

Jours 3-4 : Les composés et indices de genre

  • Décomposez 5 mots composés par jour
  • Apprenez les terminaisons -ung, -heit, -keit
  • Objectif : Voir la logique LEGO fonctionner

Jours 5-6 : Les séparables et subordonnées

  • Maîtrisez 3 verbes séparables courants (anrufen, aufstehen, mitkommen)
  • Testez la règle « dass/weil = verbe à la fin »
  • Objectif : Ressentir le pouvoir des patterns

Jour 7 : Test de confiance

  • Construisez 5 phrases avec tout ce que vous avez appris
  • Lisez un court texte et repérez tous les patterns
  • Objectif : Constater que l’allemand est plus facile que l’anglais !

Bonus : Une fois ces bases solides, vous serez prêt pour approfondir avec une méthode structurée qui exploite cette logique naturelle de l’allemand.

Allemand est plus facile que l'anglais

Votre révélation est à portée de main

Comme Bernadette l’a découvert il y a 30 ans, l’allemand est plus facile que l’anglais quand on connaît ses règles. Cette langue tient ses promesses : elle vous donne des outils logiques pour construire votre expression, là où l’anglais vous force souvent à mémoriser sans comprendre.

Dans une semaine, vous pourrez dire comme Bernadette : « L’allemand ? Plus facile que l’anglais… il suffit de connaître la logique ! »

Vous venez de découvrir pourquoi tant d’apprenants tombent amoureux de cette langue réputée « difficile ». L’allemand ne vous trahit pas : ses règles sont fiables, ses patterns se répètent, sa logique vous porte.

À votre tour de vivre cette révélation. Commencez dès aujourd’hui, et dans quelques jours, vous comprendrez pourquoi l’allemand est plus facile que l’anglais… une fois qu’on a les clés !

 

(Si vous souhaitez approfondir les notions abordées dans cet article, retrouvez-le en allemand sur mon site jumelle trau-dich-deutsch.com.)

 

6 réflexions sur “Pourquoi l’allemand est en réalité plus simple que l’anglais (et comment j’ai découvert cette vérité cachée)”

  1. Merci pour cet article très intéressant. J’ai toujours eu un frein psychologique à me mettre à l’apprentissage de l’allemand. Tes arguments sont convainquants et attisent ma curiosité pour cette belle langue.

    1. Merci Jeanne !
      Ton message me touche, d’autant plus que ce « frein psychologique » est très courant. La bonne nouvelle : il fond vite dès qu’on sent la logique de l’allemand.
      Pour goûter à cette logique dès maintenant, je te propose un mini-exercice (1 minute) :
      Lis à voix haute : Hand – Schuh – Fach.
      Assemble-les comme des Lego → Handschuhfach (le « compartiment du gant » dans la voiture).
      Tu vois ? Des pièces simples, une idée claire. C’est ce qui rend l’allemand fluide quand on connaît les règles.
      Si ta curiosité a envie d’explorer un peu plus, je t’ai préparé une mini-série gratuite “Deutsch logique” (7 leçons courtes, concrètes) ;
      des petites sessions de conversation découverte pour tester la mécanique en douceur.
      Merci encore pour ta confiance — et bienvenue dans l’allemand qui fait sens.
      Herzlich willkommen !

  2. Wow… Je ne m’attendais pas à être autant réconciliée avec l’allemand en un seul article !

    Comme beaucoup, je portais cette image de langue “dure”, “froide”, “ingérable”, mais ta démonstration renverse complètement la vapeur. C’est clair, vivant, et surtout super pédagogique. Mention spéciale pour les “super-pouvoirs” de l’allemand.
    Merci pour ce bel élan de réhabilitation linguistique !

    1. Sabine, merci !
      Ton message me fait vraiment plaisir. Si cet article t’a réconciliée avec l’allemand, c’est que tu as déjà activé le super-pouvoir n°1 : voir la logique. À partir de là, tout devient plus fluide.
      Pour prolonger cet élan, je te propose un mini-défi de 60 secondes :
      compose 3 mots comme des Lego (ex. Wasser + Flasche = Wasserflasche). Tu vas sentir pourquoi l’allemand est si clair quand on connaît les règles.
      Si tu as envie d’aller plus loin en douceur, j’ai préparé une mini-série gratuite de 7 leçons « Deutsch logisch » (courtes, concrètes) ;
      des petites sessions de conversation découverte pour tester la mécanique en parlant.
      Merci encore pour ton retour chaleureux — il motive toute la communauté.
      Herzlich willkommen dans l’allemand logique et vivant !

  3. Comme beaucoup de personnes vivant dans l’ouest de la France, la 2ème langue vivante était l’allemand après l’anglais.
    C’est vrai qu’en ce qui concerne la prononciation, pas de surprises comme en anglais (ou en français d’ailleurs).
    Ce qui donne l’impression que l’apprentissage de cette langue est plus difficile, c’est justement la structure des phrases. Il faut reconnaitre que traduire des pensées de français à l’anglais, c’est quasiment du copier/coller. L’allemand… il faut prendre certaines habitudes. Pour un Français, c’est moins naturel.
    Et surtout, la difficulté pour moi, ce sont les déclinaisons. Ca… je n’y suis jamais arrivée 🙂

    1. Merci Patricia pour ce retour très précis !
      Tu mets le doigt sur les deux vrais sujets pour un·e francophone : la structure et les déclinaisons. Bonne nouvelle : ce sont des habitudes plus que des obstacles.
      1) La structure : remplacer le « copier/coller » par 2 cadres simples
      Cadre 1 (Hauptsatz / phrase principale) : [Sujet] — [Verbe] — [le reste]
      Heute gehe ich ins Kino. (Aujourd’hui, je vais au cinéma.)
      Cadre 2 (Nebensatz / subordonnée) : … que [Sujet] — [le reste] — [Verbe]
      … weil ich ins Kino gehe. (… parce que je vais au cinéma.)
      Astuce : pense au « verbe-élastique » : en subordonnée, il est tiré à la fin. Après 1–2 semaines, ce « réflexe » devient automatique.
      2) Les déclinaisons : ce sont surtout les petits mots qui travaillent
      Plutôt que des tableaux à rallonge, fais porter l’effort aux articles et prépositions :
      Questions magiques :
      Wer? → Nominatif (der Mann)
      Wen? → Accusatif (ich sehe den Mann)
      Wem? → Datif (ich helfe dem Mann)
      Prépositions utiles :
      Accusatif : für, durch, gegen, ohne, um
      Datif : mit, zu, bei, von, nach, seit, aus
      Tu poses la bonne question ou repères la préposition, et l’article suit. Pas besoin d’« apprendre les déclinaisons » par cœur : on déclenche la bonne forme avec ces déclencheurs.
      3) Mini-exercice (1 minute) pour sentir la logique
      Transforme le français en allemand en appliquant les deux cadres :
      Aujourd’hui, je pratique 5 minutes parce que c’est clair.
      Cadre 1 : Heute übe ich fünf Minuten…
      Cadre 2 : … weil es klar ist.
      Lis à voix haute. Tu entends la musique et tu vois la structure.
      4) Bonus « anti-stress »
      L’allemand est peu surprenant côté prononciation : ce que tu vois se prononce (bien plus que l’anglais).
      Pour les noms, mémorise des familles : die avec -ung, -heit/-keit, -schaft, -ei ; -chen → das. Ces raccourcis enlèvent beaucoup de charge mentale.
      Si tu veux un coup de pouce guidé, j’ai préparé sur apprendre-allemand.com :
      une mini-série gratuite “Deutsch logique” (7 jours) pour installer ces réflexes (cadres + déclencheurs),
      des sessions de conversation découverte (petits groupes bienveillants) pour passer vite du « je comprends » au « je parle ».
      Merci encore, Patricia : ton message aidera beaucoup d’autres lecteurs à voir que, avec les bons gestes, l’allemand devient fluide.

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